Système à l'écossaise dit " à coffre". Canons en bronze, largement tromblonnés jusqu’à la bouche, avec poinçons de liège, signés "AF" sous couronne et "IM". Légèrement martelés, les côtés du coffre sont gravés de rinceaux. La batterie (bassinet protégé par un couvercle) et le chien avec sécurité sont en fer. La crosse plate est quadrillée.

Ces armes sont chargées par la bouche : d'abord la poudre, ensuite le calepin (morceau de tissu qui assure l’étanchéité balle/canon) puis la balle et on bourre le tout à l'aide d'une tige de métal située sous le canon. On introduit un peu de poudre fine, appelée « pulvérin », dans le bassinet en ouvrant le couvercle. Un peu de poudre fine est disposée dans un bassinet, auquel aboutit un canal foré dans le canon et communiquant avec la chambre de combustion. 

Au moment du tir, le chien, muni de son silex, frappe la platine du bassinet, produisant une gerbe d'étincelles qui mettent le feu au « pulvérin ». Le feu est communiqué à la charge principale et le coup part.