Lors de ce temps de restitution du travail mené depuis deux ans, chercheurs et conservateurs normands mobilisés autour du projet d'exposition régionale replaceront les apports de leurs travaux et les perspectives à venir dans le cadre d'un échange avec d'autres chercheurs ayant travaillé dans d'autres lieux d'histoire et de mémoire de la traite atlantique et de l'esclavage. Se déroulant successivement à Rouen, à Honfleur et au Havre le vendredi 15 et le samedi 16 septembre, le colloque suivra le cheminement thématique des trois parcours proposés dans les trois musées où est présentée l'exposition Esclavage, mémoires normandes.

PROGRAMME  LE HAVRE

Samedi 16 septembre- Bibliothèque Oscar Niemeyer :

Pierre Beaumont, conservateur et directeur des Archives municipales de la Ville du Havre, modèrera les échanges.

• 16h : Traite, armateurs et circulations de l'argent au Havre au 18e siècle

Edouard Delobette, Université Caen Normandie

• 16h30 : Ambitions et représentations : visages du négoce au 18e siècle

Emmanuelle Riand, directrice des Musées d’Art et d’Histoire, commissaire de l’exposition Esclavage, mémoires normandes - Fortune et Servitudes

• 17h : Discussion 

• 17h30 : Geneviève, esclave antillaise : une « Saartjie Baartman » du 18e siècle ?

Lucile Haguet, conservatrice des Bibliothèques municipales du Havre

• 18h : Les libres de couleur dans le premier port de traite français : Nantes 

Bernard Michon, Nantes Université

• 18h30 : Discussion

• 19h : L’abolition de l’esclavage de 1848 dans l’Empire français

Myriam Cottias, Fondation pour la Mémoire de l’Esclavage

• 19h30 : Discussion

• 19h45-20h : Clôture

Colloque en entrée libre dans la limite des places disponibles.
 

Retrouvez la programmation du colloque du vendredi 15 à Rouen et samedi 16 septembre matin à Honfleur   ici

La Fondation pour la mémoire de l'esclavage (FME) soutient l’exposition Esclavage, mémoires normandes. Elle apporte son concours financier au colloque de restitution qui se tiendra consécutivement dans les trois collectivités partenaires les 15 et 16 septembre prochains et à l’exposition virtuelle. Par ailleurs, elle appuie plusieurs projets culturels régionaux.

Fondation reconnue d’utilité publique, la FME agit avec l’ambition d’« inscrire l’esclavage colonial comme un fait majeur de l’Histoire de France. Faire reconnaître ses héritages multiples, politiques, culturels et humains. Utiliser le savoir pour lutter contre le racisme et les discriminations. »